La Comédie-Française : des parcours atypiques

Beaucoup d’artistes rêvaient depuis leur plus jeune âge de devenir comédien et se sont inscrit dans de grandes écoles comme le Cours Florent, le Conservatoire National d’art dramatique ou encore l’École de Théâtre National. Pour d’autres en revanche, ce sont grâce aux rencontres qu’ils ont intégré la Comédie-Française.

Logo de la comédie française. Crédits : D.R

Elliot Jenicot, Michel Vuillermoz et Suliane Brahim font partie de la Comédie-Française et ont un parcours atypique. Ils ont découvert leur passion grâce à une rencontre. Elliot Jenicot est arrivé dans le métier par hasard. Originaire d’un milieu ouvrier, il se destinait à devenir technicien ou à entrer dans l’armée. Passionné de mîmes à 17 ans, c’est grâce à un ami qui faisait du spectacle de rue, qu’ils ont monté un numéro. Un show adressé pour un public scolaire puis pour le festival du cirque de demain.

« Je ne me trouvais pas au milieu des jongleurs et des paillettes. Il me manquait quelque chose, je n’avais pas le goût pour ça. » nous confie le comédien.

Elliot a écrit son premier spectacle seul en scène en 1992. Lue par la directrice de la comédie française Muriel Mayette-Holtz, elle a décidé de l’engager en 2011 au sein de la troupe.

« Les choses sont toujours venus quand je ne les attendais pas. Par des rencontres. Quand je regarde d’où je viens et où je suis je trouve que c’est dingue. » nous raconte Elliot Jenicot.

Michel Vuillermoz, a fait des études de lettres à l’université, loin de l’univers théâtral. Un jour, il effectue un remplacement pour un ami dans un court-métrage. Une véritable révélation pour Michel qui décide de suivre une formation au Conservatoire national d’art dramatique de 1986 à 1989. Il entre à la comédie française en 2003.

Pour Suliane Brahim, c’est une rencontre particulière. Diplômée de l’Institut national des langues orientales, elle travaille à 20 ans au bar du foyer public de la Comédie-Française. Repérée par Catherine Hiegel, doyenne de la comédie française, elle est engagée pour jouer L’avare. « Cette rencontre a changé ma vie de comédienne, et ma vie tout court. » a-t-elle annoncé Suliane Brahim à la journaliste Geneviève Cloup pour le magazine Gala.

Un jour, un lieu, une personne, leur avenir a changé du jour au lendemain. Avec leurs parcours particuliers, ils ont réussi à s’intégrer dans la troupe et sont, aujourd’hui, de grands comédiens.

Irina Capron

 

Crédits photo légende : Droits Réservés

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