Nouvel an chinois : une tradition qui se perd ?

Passer du coq au chien n’est pas une mince affaire, le nouvel an chinois, évènement ancestral de la culture asiatique se déroulera le vendredi 16 février. Les commerçants s’adaptent-ils à cette fête que l’opinion commune juge globalisée ? Les traditions sont-elles toujours au rendez-vous ?

nouvel an chinois – Equinox radio

En attendant le fameux nouvel chinois qui aura lieu le vendredi 16 février prochain, rencontre avec les commerçant asiatique du quartier de Tolbiac pour parler des traditions.« Personnellement, je ne fête même plus le nouvel an chinois, je le fais le 1er janvier. » nous informe un des gérants de TANG frères, supermarché asiatique du 13ème arrondissement de Paris. En arpentant les ruelles du quartier chinois on se rend rapidement compte que les idées reçues se diluent aussi vite que dans un bouillon de nouilles. Effectivement, on constate que les commerces tels que boulangeries, magasins de décorations ne changent pas leurs habitudes de vente lors de cette célébration : « A part des petits lampions, on ne vend pas grand chose d’autres » apprend t-on avec Ming. Pas de décorations, de calendriers lunaires, ni même de fortune cookies… on est bien loin des stéréotypes.

Mais alors le nouvel an chinois ne se fêterait-il plus ? « C’est une tradition familiale qui se transmet de la grand-mère à la mère puis aux enfants… », nous rappelle une vendeuse d’une épicerie de quartier. Il semblerait alors que le nouvel an chinois reste l’occasion pour les familles attachées aux anciennes valeurs de se réunir autour de la grand-mère en partageant un savoureux Niangao – gâteau signe de prospérité pour la nouvelle année.

Malgré une faible implication des professionnels, le nouvel an chinois reste à Paris un événement culturel. Pour voir les célèbres dragons défiler lors de la mythique parade, il suffira de se rendre dans le 3ème arrondissement le jour J.

écrit par Nicolas Delahaye

Crédit photo : BibaMagazine

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